vendredi, juillet 21, 2006

L'homosexualité et nous

Ia ora na,
Hier soir j'étais invitée par des jeunes qui tiennent un salon de coiffure, sympa, convivial,c'était l'anniversaire de l'un d'eux, c'etait l'occasion de débattre du sujet des droits des homosexuels et des travestis dans notre petit pays. Comme vous devez le savoir ce sujet me tient à coeur, car j'ai été aimé, élévé et éduqué par Bobby Holcomb, qui n'a jamais caché son homosexualité. Ainsi pour avoir été au coeur du sujet , d'avoir vécue la relation enfant parent avec un homosexuel je pense devoir faire avancer le débat pourqu'un jour les homosexuels puissent bénéficier d'une égalité réele. Car nous sommes toujours régit par les grands principes du droit français, dont les principes de la déclaration des droits de l'homme, ou plutôt des droits humains. Le principe de l'égalité est énoncé à l'article 1er de cette déclaration "Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. ......" le non respect de ce principe entraine une discrimination.... Aujourd'hui les homosexuels réclament le droit au marriage, le droit d'adopter des enfants, d'autres qui se sentent mal dans le corps d'homme se font opérer pour devenir femme et souhaitent que la cps rembourse cette opération. C'est de notre devoir de les écouter de les comprendre et de faire de notre mieux pour que le principe d'égalité soit respecté. Nous devons apprendre à changer notre regard, un homosexuel ou vulgairement pédé, n'est pas un pédophile, c'est une personne qui a des sentiments et une sensibilité qui mérite d'etre respecté.

Hier soir ,au cours de ma discussion avec mes "ami..es" j'ai pu entendre qu'il ne fallait pas aller emprunter tel chemin car "ça craint".... Nous savons que les raeraes sont victimes d'aggressions de violences discriminatoires d'insultes gratuites,est ce qu'ils ont droit à la sécurité comme chacun de nous?
Il y a aussi le probleme du "coming out" des jeunes homosexuels qui sont malheureusement rejetés par leur famille, notamment du père qui ne supporte pas que son fils soit un pédé... Comment trouver les mots justes pour reconcilier le père et le fils homosexuel? Trop de pères voyant l'homosexualité de leur fils veulent les imposer par la force a devenir des hommes, ..... Tant de drames , parceque notre société, chrétienne a transformé l'homosexualité en monstruosité, impureté, diabolique et j'en passe.... Comment est ce que l'eglise peut rejeter ce que dieu a créer à son image avec amour...... Bobby avait dit à ma mère, lorsqu'elle voulait avoir un enfant, "Est ce que tu acceptes que l'enfant puisse être éventuellement ,un raerae? si oui , alors tu peux avoir un enfant " Tant d'enfants souffrent d'etre rejetés pour leur homosexualité, il vaut mieux que les parents se préparent à cette éventualité avant de les faire, cela éviterai tant de souffrances ......"
Je souhaite un jour que les homosexuels, travestis, "raerae"," mahus", puissent trouver toute leur place dans notre société, qu'ils puissent aller à l'université et devenir avocate, médecin, professeureeeee, sans souffrir de regards moqueurs ou dénigrant notamment de la part de certains hommes . Car malheureusement ils sont reduits a des petits metiers de la mode ou ils excellent, mais je suis persuadée que leur imagination et créativité pourrait etre plus utile si on leur accordait plus de respect. Le droit au mariage et le droit d'adopter contribue à rétablir le principe d'égalité entre hommes. Etre homosexuel, n'est pas un choix, c'est comme si on naissait chinois, americain,africain,juif, allemand femme,handicapé, homme,homosexuel, androgyne, c'est inscrit dans l'adn....Les homosexuels font parti de l'oeuvre divin ils sont a l'image de dieu comme nous tous... Ils ont droit a connaitre l'amour comme chacun de nous. Reconnaitre le marriage des homosexuels c'est les aider a sortir de la prostitution, des liens éphemères, dont ils souffrent tant et qui fait qu'il y a un fort taux de suicides parmi eux. Accorder le marriage et le droit d'adopter des enfants c'est donner de la dignité aux homosexuels, les mettre à pied d'égalité avec les femmes et les hommes, et non les mettre au placard, réduits à liaisons honteuses sans lendemain comme s ils étaient des sous hommes....
Bien sur l'église me dira que le marriage est un lien sacré réservé à ceux qui font des enfants.... Dans ce cas il faudra annuler tous les mariages de personnes stériles... entre autre.... Non, le mariage est la reconnaissance d'un lien d'amour qui veut s'affirmer publiquement et qui a vocation à durer le plus longtemps possible, c'est le rêve de toute personne qui connait l'amour .
Aujourd'hui on ne peut pas exclure les homosexuels de l'expression juridique de l'amour .......Le débat est ouvert....Y a t il une ou des associations d'homosexuels?

3 commentaires:

Anonyme a dit…

ia ora na Sabrina, What an exciting way of communication and an opening to expression. And since you mention me in your last blog about Homosexuality, I thought maybe I would add to your story, Bobby and I live like a married couple, except for the sex part. At first I was a little jealous when I would see these beautiful boys come by. But then Bobby would squeeze my hand and say " Our love is the Rose as we love each other because we are tied by our souls,our feelings and by a love so much stronger than one that sex can give us." Years later after other relationships with men, I realized he was so right and how I miss him today. We would bake apple pies on rainy days to up lift our spirits. We would always have an art project together and he would sing to me when I was upset till he brought happiness back in our home. He was a wonderful man. He was your father, and was so proud of you and my regret today is that he is not here to see the beautiful being he educated and loved. Not only he was homosexual, he was black during a very racist time, but he fought like a warrior to show all humanity that there was a place for people like Bobby, and not to judge people but to open your eyes to all their beauty. I love you Sabrina, Your mother Dorothy Levy

sabrina Levy Birk a dit…

Concernant ce sujet j'ai recu ce email, ce qui demontre que les eglises se penchent sur la question
Sabrina

Conseil oecuménique des Eglises - Communiqué
Contact: + 41 22 791 6153 +41 79 507 6363 media@wcc-coe.org


Pour diffusion immédiate - 18/02/2005

LA SEXUALITÉ : UN SUJET DE CONVERSATION AU COE


Le difficile sujet de la sexualité, qui sépare autant les Eglises entre elles qu'il les divise à l'intérieur, a été mis officiellement au programme des discussions du COE pendant l'assemblée de Harare (1998). Longtemps tabou, mal ou pas du tout abordé, il était arrivé sur le devant de la scène, poussé par des événements concernant plusieurs Eglises, et une multiplicité de témoignages venus de partout dans le monde.

Mandat fut donc donné à un groupe de référence de chercher une approche oecuménique aux problèmes liés à la sexualité, liant anthropologie chrétienne, herméneutique biblique, éthique, culture – et de créer un espace de dialogue oecuménique sûr – et sécurisant - sur ce sujet, autorisant une approche d'une qualité nouvelle. Le centre oecuménique de Bossey fut choisi et trois séminaires d'une vingtaine de participants seulement ont été organisés (2001, 2002 et 2003) pour permettre une première prise de parole vraiment libre.

Le Groupe de Référence a rendu compte ce jeudi matin de ses travaux depuis sa création à l'issue de l'assemblée générale de Harare. Il a d'abord dessiné une sorte d'état des lieux, en partant de la vision chrétienne de la sexualité : les êtres humains sont des êtres sexués. La sexualité est une réalité belle, un don de Dieu à l'humanité. Mais nous avons besoin d'être guidés dans notre utilisation du corps humain et de la sexualité. Nous ne pouvons plus dire que ce problème ne concerne pas nos Eglises ; le silence des Eglises a en particulier des conséquences sur l'actuelle expansion de l'épidémie de VIH/sida.

Préjugés sexistes, harcèlement sexuel, viols de femmes ou d'enfants, pédophilie, inceste, abus sexuels commis par des membres du clergé, problèmes liés à l'homosexualité et à l'homophobie dans les Eglises comme dans la société dans son ensemble, excès d'une information et d'une communication de masse qui stimule de façon irresponsable les besoins sexuels sans éduquer le moins du monde à la responsabilité dans ce domaine... Les Eglises sont dans l'ensemble mal équipées face à tous ces problèmes, et les centres de formation théologique proposent peu de resources. C'est un sujet difficile, sur lequel la réflexion honnête et réaliste est coûteuse : il parait souvent préférable de rester silencieux...

A Harare, le pasteur K. Raiser, ancien secrétaire général, avait lancé un appel pour que les Eglises fassent parvenir au groupe de référence tout document ou analyse susceptible de l'intéresser sur le sujet. Plus de 80 textes ont ainsi été reçus et analysés par le Groupe, en provenance du monde entier – mais essentiellement d'Occident, nettement moins des pays du Sud : parce qu'il existe moins de documents sur le sujet dans les pays du Sud ? Ou alors à cause d'une tendance, en particulier en Asie et en Afrique, de considérer les problèmes sexuels comme "élitistes" et "occidentaux" ? Nettement moins de textes aussi en provenance des Eglises orthodoxes : sans doute parce qu'elles n'aiment guère parler de sexualité du point de vue de l'individu, de ses droits et devoirs.

Curieusement, les conséquences de la mondialisation dans ce domaine (traite des femmes et des enfants, tourisme sexuel, pandémie de VIH/sida) étaient quasiment absentes des documents reçus. Mais presque tous signalaient une rupture entre la position traditionnelle des Eglises et la réalité "du terrain". La grande majorité concluait avec humilité en reconnaissant avoir besoin de réfléchir encore....

Ces études reflètent une grande diversité d'opinions, due en particulier à la diversité des interprétations de la Bible, et à la diversité de son statut dans les Eglises : autorité de la Bible seule ? ou de la Bible complétée par la Tradition ? autorité supérieure du Nouveau Testament par rapport à l'Ancien ?

On remarque aussi l'absence de référence à la Trinité, sauf dans quelques rapports en provenance des orthodoxes, et pourtant la communion dans la diversité qui caractérise la relation trinitaire est un modèle qui peut apporter beaucoup au problème de la sexualité pris dans son ensemble. Absence aussi de référence eschatologique, alors que dans la communion eschatologique, ce qui déterminera notre identité ne sera pas notre sexualité, mais notre réponse aux initiatives aimantes de Dieu, en qui la sexualité est transcendée.

La réflexion sur la sexualité concerne la personne tout entière, elle n'a pas à être réduite à l'un ou l'autre de ses aspects plus "problématiques" (homosexualité, avortement). Bien souvent le débat est idéologiquement orienté, ce qui empêche de considérer d'abord la personne dans son mystère, la personne comme image de Dieu, a rappelé le Père Leonide Kishkovsky (Eglise orthodoxe en Amérique, membre du Groupe de Référence), qui a plaidé pour davantage de spiritualité, et moins d'idéologie... Nous sommes tous appelés à la sainteté, a-t-il rappelé. Guérir, réconcilier... l'espoir est que d'échanges respectueux, fraternels (sorte de premiers pas sur la méthode du consensus) sortiront des idées qui seront rapportées aux Eglises, des idées qui serviront de base à la discussion sur la sexualité à Porto Alegre en 2006.

Le dialogue est donc engagé, avec modestie, dans le respect et l'écoute attentive des opinions des autres. Il va se poursuivre dans les Eglises pendant un an, jusqu'à se développer sur une plus grande échelle à Porto Alegre. Même alors, il ne s'agira pas de prendre de décision, ni de trancher, fût-ce par consensus. Un long processus de réflexion et d'écoute se met en place – dont le cheminement est au moins aussi enrichissant que son aboutissement éventuel.

Davantage d'informations sur les Eglises reçues au COE :
www.oikoumene.org > Central Committee > Fra


Informations complémentaires: Juan Michel,+41 22 791 6153 +41 79 507 6363 media@wcc-coe.org



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Le Conseil oecuménique des Eglises (COE) est une communauté de 342 Eglises. Elles sont réparties dans plus de 120 pays sur tous les continents et représentent pratiquement toutes les traditions chrétiennes. L'Eglise catholique romaine n'est pas membre mais elle collabore activement avec le COE. La plus haute instance dirigeante du COE est l'Assemblée, qui se réunit environ tous les 7 ans. Le COE a été formé officiellement en 1948 à Amsterdam, aux Pays-Bas. Le secrétaire général Samuel Kobia, de l'Eglise méthodiste du Kenya, est à la tête du personnel de l'organisation.


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sabrina Levy Birk a dit…

> >j'ai recu dans mon mail cette information et j'ai trouvé utile de le mettre dans mon blog

> >>> PARIS (AFP) - Par Jean-François GUYOT
> >>>
> >>> Première transsexuelle médiatisée, Coccinelle, chanteuse, comédienne
> >>> et meneuse de revue, morte lundi soir à Marseille à l'âge de 75 ans,
> >>> était, depuis son opération en 1958, pionnière et icône de la cause
> >>> transgenre.
> >>>
> >>> Elle était hospitalisée depuis fin juillet à la Timone à la suite d'un
> >>> accident vasculaire cérébral. Ses funérailles seront célébrées "dans
> >>> la plus stricte intimité" samedi à Marseille, a indiqué l'un de ses
> >>> proches.
> >>>
> >>> Née en août 1931, elle vivait à Marseille depuis une quinzaine
> >>> d'années. Elle avait fondé l'association "Devenir Femme"
> >>
> >> Un nom à faire dresser les cheveux sur la tête de la plupart des trans'
> >> d'aujourd'hui...
> >>
> >>> (afin de venir en aide aux personnes désirant changer de sexe)
> >>
> >> "Désirant" ? Comme on désire change d'appartement ? Non, AYANT BESOIN !
> >>
> >>> et participé à la naissance du Centre d'Aide, de Recherche et
> >>> d'Information sur la Transsexualité et l'Identité de Genre.
> >>
> >> Le C.A.R.I.T.I.G., en plus clair. Ce que je ne savais pas, et ce qui me
> >> fait comprendre du coup un certain nombre de choses par rapport au
> >> C.A.R.I.T.I.G.
> >>
> >>> Selon la loi française qui reconnaît les transsexuels opérés
> >>
> >> Pardon ? Il n'existe AUCUN texte légal ou réglementaire sur les trans'
> >> en France ! Et l'Etat ne nous "reconnaît" pas du tout, justement, ne
> >> nous tolère même pas ! Il condescend parfois, de façon arbitraire et
> >> après chirurgie génitale imposée, maintes démarches pénibles, dépenses
> >> et humiliations en contradiction avec les Droits de l'Homme, à modifier
> >> nos papiers, à condition que nous satisfassions aux critères de
> >> "féminité" ou "masculinité absurdes imposés arbitrairement par lui.
> >> C'était déjà comme ça du temps de Coccinelle, et ça n'a pas évolué d'un
> >> poil depuis.
> >>
> >>> --grâce à son propre combat d'ailleurs-- son état civil avait été
> >>> modifié après son opération. Devenue Jacqueline-Charlotte Dufresnoy,
> >>> elle était considérée officiellement comme "née femme".
> >>
> >> Quelle importance qu'on soit "né(e)" quelque chose ? C'est être
> >> accepté(e) à pleins droits au présent qu'il faut, et ça, ce n'est pas un
> >> certificat de naissance ou un papier qui le réglera. L'Etat Français
> >> refuse, aujourd'hui exactement comme du temps de Coccinelle, totalement
> >> son rôle d'intégration et de prévention à cet égard, voire continue de
> >> pratiquer délibérément la discrimination.
> >>
> >>> Chanteuse et meneuse de revue, connue à l'étranger, Coccinelle avait
> >>> débuté en 1953 "Chez Madame Arthur", célèbre cabaret parisien de
> >>> transformistes, avec une chanson de Danièle Darrieux tirée du film
> >>> "Premier rendez-vous".
> >>>
> >>> Son dernier album, sorti en 2005, contenait des reprises de chansons
> >>> de ses revues de l'Alcazar ou du Carrousel de Paris, dans les années
> >>> 60 où elle connaît une fulgurante notoriété mais se dit blessée
> >>> "d'être considérée comme un phénomène de foire".
> >>
> >> Ca n'a pas changé d'un poil non plus, ça : il suffit de regarder la télé
> >> en 2006 pour se rendre compte que les trans' ne sont, hors rares
> >> exceptions, qu'utilisé(e)s comme "bêtes de foire" par les media. Et
> >> ils/elles en ont plus qu'assez.
> >>
> >>> En 1963, Bruno Coquatrix la sacre star en faisant d'elle la meneuse de
> >>> revue de "Cherchez la femme". Coccinelle fera une tournée dans
> >>> plusieurs pays européens dont l'Allemagne et aussi en Amérique du Sud.
> >>>
> >>> En 1990, Coccinelle est une dernière fois à l'affiche à Paris, à
> >>> l'occasion d'un spectacle monté par Pascal Sevran au Casino de Paris.
> >>>
> >>> Elle a raconté comment, un jour de Carnaval, se déguisant avec une
> >>> robe rouge à pois noirs, lui était venu le surnom de "Coccinelle".
> >>>
> >>> "Je ne me sentais pas transsexuelle, mais en transit de sexe",
> >>> disait-elle.
> >>
> >> La prise de conscience qu'on reste trans' à vie date d'une époque
> >> postérieure, c'est clair...
> >>
> >>> "C'est par hasard en tournée en 58, que j'ai su qu'un gynécologue
> >>> pratiquait au Maroc une intervention chirurgicale qui faisait d'un
> >>> homme une femme.
> >>
> >> Non : qui faisait d'un pénis un semblant de vagin (insensible et donc
> >> non-fonctionnel !).
> >>
> >>> Je me rendis donc à Casablanca pour rencontrer le docteur qui allait
> >>> rectifier cette erreur de la nature dont j'étais victime. Enfin,
> >>> j'allais être une vraie femme,
> >>
> >> Parce que c'est le (semblant de) vagin qui fait la femme ?...
> >>
> >>> en parfaite harmonie, intérieur et extérieur! Après l'opération, il
> >>> m'a dit +bonjour Mademoiselle !+ J'étais rassurée", a-t-elle raconté.
> >>
> >> Sans cette appellation, elle était sûrement mois femme...
> >>
> >>> "Lorsque les journalistes l'ont su, j'étais à la une de tous les
> >>> magazines, ce qui fit la fortune du chirurgien. Et me propulsa
> >>> superstar! J'étais la première à avoir changé de sexe en France.
> >>> Incroyable! Mais vrai", ajoutait celle qui s'est mariée trois fois,
> >>> après la modification de son état civil.
> >>>
> >>> En 1960, elle épouse un journaliste sportif. Le premier mariage d'une
> >>> transsexuelle attire les médias du monde entier. Divorcée deux ans
> >>> après, elle se remarie en 1963. Elle contracte une troisième union en
> >>> 1996, à Marseille, avec Thierry Wilson.
> >>>
> >>> Jacqueline-Charlotte Dufresnoy a signé en 1987 son autobiographie
> >>> "Coccinelle par Coccinelle" (Daniel Filipachi).
> >>>
> >>> Jean Amadou, l'un de ses plus fidèles amis, lui a rendu récemment
> >>> hommage: "peu de gens peuvent se targuer d'avoir autant qu'elle forgé
> >>> leur destin,
> >>
> >> Si, des dizaines de milliers rien qu'en France.
> >>
> >>> puisqu'elle a infléchi la décision de la nature,
> >>
> >> Ou plutôt elle a tout simplement pris possession de son corps, comme
> >> tout le monde en a le droit.
> >>
> >>> à une époque où les tabous, les sacro-saintes rigueurs morales
> >>> n'étaient pas battues en brèche comme elles le sont aujourd'hui".
> >>
> >> Jean Amadou n'a manifestement pas la moindre idée de la réalité des
> >> trans' en 2006 : aucun tabou, aucune rigueur morale n'est abolie en
> >> France face aux trans', bien au contraire, la pression répressive de la
> >> part du Système hétérosexiste et cis-centré augmente chaque jour.
> >>
> >> Stéphanie, tu ne veux pas envoyer un exemplaire de votre bouquin à Jean
> >> Amadou et à l'AFP ?...
> >>
> >> Je précise que bien entendu, je n'en veux pas à Coccinelle d'avoir été
> >> une essentialiste pure et dure : dans sa génération, rien d'autre
> >> n'était concevable. Mais j'en veux à plein de gens de l'utiliser
> >> sciemment comme "icône" d'une idéologie essentialiste surannée. Les
> >> temps ont changé. Paix à l'âme de Coccinelle. Et réussite à la
> >> libération des trans', qui a tant de décennies de retard.
> >
> >
> >
> > Cornelia Schneider, Support Transgenre Strasbourg
> >
> >
> >--
> >Messages chiffrés et signés bienvenus. Key ID : 6035A06F
> >GPG fingerprint : 82CA 8F67 AB1B 2FAD FCF2 EFC8 6A2A 04AF 6035 A06F
> >'
> >
> >
>
>P.A.S.T.T - Prévention - Action - Santé - Travail pour les Transgenres.
>94, rue La Faytte
>75010 - Paris - France
>tel: 01 53 24 15 40 / fax: 01 53 24 15 38
>



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